9) après le 19 juillet


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Le 19 juillet.

Rapport du sous lieutenant Coirier, commandant de l'escadron 2/5 de la Garde

Le 19juillet, vers 5 heures du matin, le secteur de la Villatte (Saint-Dizier-Leyrenne) tenu par un détachement de l'escadron 2/5 est attaqué par des forces allemandes (environ un bataillon).
Dès le début de l'attaque, le maréchal des logis major, Perlet William, se porte à la tête de son groupe vers le nord du dispositif pour permettre au poste de commandement de se replier. Il se heurte aux premiers éléments ennemis, et après avoir échangé des coups de feu, une rafale de mitraillette et tiré en sa direction. Ses hommes pensant qu'il était atteint ne pouvaient pas se porter à son secours devant l'avance de l'ennemi qui les oblige à se replier. Le secteur où est William Perlet est complètement encerclé.
Vers 16 heures, les Allemands abandonnent momentanément les lieux, le sous-lieutenant Dumas et l'adjudant Trayssac se rendent à l'endroit du combat. Ils trouvent le corps du maréchal des logis à l'angle d'un pré, à coté d'une haie. Il avait reçu une rafale de mitraillette derrière la tête et la mort a été instantanée.
Le lendemain, Monsieur Frémont, cultivateur à Forgeas se charge de l'inhumation à Chauverne-Piolet avec d'autres tués de la compagnie du Cher.

A titre posthume, il est décoré de la Médaille Militaire "pour services de guerre exceptionnels" et de la Croix de guerre 1939-1945 avec une citation à l'ordre de l'Armée: 
"Sous-officier ayant une haute conception du devoir et de l'esprit de sacrifice. Entré dans la Résistance le 6 juin 1944, est tombé mortellement blessé le 19 juillet 1944 à la Villatte (Creuse), à la tête de son groupe qu'il entraînait pour tenter une percée à travers l'ennemi qui l'encercle."   

Son nom est gravé sur le monument aux morts de Bellac (Haute-Vienne), sur le monument commémoratif du Bois de la Croix de la Mine à Saint Dizier Leyrenne, le Mémorial de la Résistance creusoise avenue Charles de Gaulle à Guéret et la plaque aux morts de l'école de la Garde de la caserne Bongeot à Guéret.  

William Perlet, ° le 19/4/1912 à Bondeval (Doubs), + le 19/7/1944 à la Villatte ( St-Dizier-Leyrenne) (Creuse); fut élève garde en1938, 
                      garde à la 8ème légion de la Garde Républicaine Mobile, 
                      fit campagne contre l'Allemagne du 2 septembre au 7 octobre 1939,
                      son régiment devient le 5ème régiment de la Garde est il est affecté au 2 escadron de Bellac en 1941,  
                      après l'obtention du brevet de chef de section il est détaché à l'École de la Garde de la Guéret, 
                      dans le maquis le 7 juillet il est nommé maréchal de logis major.     

(source: http://lapinot51.free.fr/Garde/2014/page21.htm

 

 

 

 

 

Ce même 19 juillet 1944Vareillaud Firmin, élève-garde, ° le 25/9/1922 à St-Vaury, est arrêté à Chauverne (Creuse), + en déportation le 8/12/1944 à Daslach (Allemagne).

Nom : VAREILLAUD Prénoms : Firmin
Date du décès : 08/12/1944+69
Département ou pays : 9109 - Allemagne (ex Prusse)
Commune du décès : Dachau-Allach
Autres informations :
Né le 25/09/1922 à Saint-Vaury (23) - Arrêté à Chauverne - Domicilié à l'Augères en juillet 1944.

 

 

 

 

 

Le 19 juillet, le P.C. du capitaine Termet (3ème groupe d'escadrons) replié dans les bois de Plein Panier est mitraillé par les colonnes ennemies circulant sur les routes proches.

ce même jour, à 6 heures du matin, la 8ème compagnie de l'adjudant chef Dumas est cernée dans les bois de la Villatte et Fontléon. Elle subit un violent tir de mitrailleuses et de mortiers, mais réussit à décrocher, perdant un garde tué et une vingtaine de prisonniers.

Pendant une dizaine de jours, les Waffens S.S. poursuivent leurs opérations de nettoyage et de ratissage pour retrouver les pelotons des escadrons de la Garde dispersés.

 

 

 

 

 

Le 20 juillet, l'escadron Garnault du groupement Termet est attaquée près de Pommier et deux gardes sont faits prisonniers.

 

 

 

 

 

 

 

A partir du 22 juillet, la colonne Jesser passe en partie en Haute-Vienne, contre le maquis "Guingouin", envoyée en renfort par l'état major de la Wermacht pour "nettoyer" les secteurs d'Eymoutiers et de Peyrat le Château.

Elle reviendra quelques jours plus tard en Creuse, fin juillet, pour lutter contre une importante unité C.F.L., le bataillon Jack, puis quittera la région après le 27.
La brigade Jesser des Waffen S.S. commence à refluer vers la Corrèze au soir du 27 juillet.

Ensuite, création d'un véritable Etat-Major F.F.I. sous le commandement du lieutenant-colonel Fossey (C.F.L.)
Le commandant Honorat de l'école de la Garde sera chef d'état major.
Le capitaine Faurie de l'école de la Garde sera au 2éme bureau.

Les escadrons de la Garde, rescapés, refluent dans la région de Vallières, au sud du département.

Du 1er au 24 août 1944, après le passage de la brigade Jesser, les unités de l'école vont essayer de se reconstituer dans le sud-ouest du département en recrutant à nouveau parmi les jeunes volontaires de la région.
Le Ct Cornerand a pu reprendre le contact avec ses escadrons dispersés. Il a installé son P.C. à Châtain puis à Pimpérigeas, près de Vallières.

 

 

 

 

 

 

 

L'école participera à quelques embuscades dans les derniers jours précédents la libération du département.

Le 22 août 1944, l'escadron Guillot accroche une colonne de cyclistes allemands sur la route de Bourganeuf à Royère.

Le 23 août 1944, l'escadron Garnault ouvre le feu au F.M. et à la grenade sur un convoi allemand se dirigeant de Bourganeuf vers Guéret.

Le 24 août 1944, l'escadron Dumas mitraille des véhicules ennemis sur la route de la Brionne.

Ce jour-là, le commandant donne l'ordre à ses unités de cesser les embuscades et de se regrouper.

Le 25 août 1944, les unités allemandes et les miliciens en repli depuis le sud, quittent Guéret en direction de Montluçon. La Creuse est libérée (le même jour que Paris.).

Ce jour, l'escadron Termet, de l'école de la Garde réoccupe la caserne des Augustines où arrive, peu après, le commandant Corberand, qui sera, pour un temps, le commandant d'armes de Guéret.

Un mois plus tard, l'école de la Garde devient une des premières école de guerre de la France libérée et va former, avec son encadrement, les gradés issus des F.F.I..

 

 

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